Européennes 2019 : Macron veut refaire le coup du "moi ou le fascisme"
5 novembre 2018 08:11, par Mazismeai bien aimé la comparaison faite par Macron entre la situation européenne actuelle, en proie à la lèpre nationaliste, et sa situation dans les années trente.
Je n’ai pas aimé la comparaison pour elle-même mais pour l’erreur fondamentale qu’elle contient et qui permet de ridiculiser le locataire de l’Élysée.
Évoquer la lèpre nationaliste revient à assimiler Marine Le Pen et Marion Maréchal, dictateurs en jupons, à Hitler et Mussolini.
Or, je ne vois pas ces dames actuellement parader au pas de l’oie, en uniforme, bras tendu avec brassard et croix gammée.
Je n’ai pas vu non plus de meeting du Rassemblement national dans un grand stade avec marche aux flambeaux, prestation de serment et forces de l’ordre couteau à la hanche et brodequins aux pieds.
Les rédacteurs des discours du locataire de l’Élysée font des comparaisons intenables entre les deux époques en tentant de stigmatiser les actuels opposants nationalistes de France.
Ils sont en plein contresens historique en affirmant que la volonté hégémonique et expansionniste des dictatures des années trente, en Europe, Allemagne et Italie, en Asie, le Japon, seraient à l’œuvre dans les partis nationalistes de 2018, car c’est tout le contraire qui nourrit les mouvements nationaux du XXIe siècle.
Dans les années trente, il s’agissait de passer les frontières pour voler les richesses du voisin.
En 2018, il s’agit de fermer les frontières pour que les peuples d’Europe ne se fassent pas voler leurs richesses au sens large : richesse en avoirs mais aussi richesse culturelle, richesse intellectuelle, richesse en liberté d’être, richesse en tranquillité et en bien-vivre ensemble entre gens de bonne compagnie, richesse de lire, travailler, écrire, étudier et sortir le soir sans se faire tirer dessus ni se faire égorger par les musulmans et les mafias macronienne et merkellienne.
Le plus drôle, c’est que l’individu de l’Élysée, dont on nous dit pourtant qu’il aurait fait « les grandes écoles », ne semble même pas être capable de saisir le tissu d’âneries qu’on lui fait lire devant les micros et sur les plateaux TV.
Les conseillers de l’Élysée se seraient montrés beaucoup plus judicieux à établir un parallèle entre les dirigeants des démocraties européennes des années trente et les actuels putatifs démocrates détenteurs du pouvoir en France.
Dans ce dernier lot, je mets toute la classe politique LREM et ses obligés pour des postes à pognon de dingue du Modem, les mous du coude Républicains comme Juppé, Bertran