Migrant bienvenu, Français à la rue
23 novembre 2018 23:36, par sylvie une françaiseC’est une manière de vivre, effectivement sans contraintes administratives mais ce qui signifie pas ne pas avoir peur de l’insécurité, surtout en cas de problèmes de santé. Et à ce moment, la société se devra de régler leurs soins.
Ils sont loin de penser à tout ça, donc qu’ils profitent de leurs moments heureux.
Je ne pense tout de même pas qu’ils sont toujours tout sourire.
Le jeune qui cherche un emploi de serveur est très mal dans sa peau, son choix aura duré mais il le paie cher.
Ceci dit, je plains les parents dont les enfants refusent leur aide, ce doit être terrible à vivre.
L’ancien routier qui a beaucoup perdu du fait de l’alcool continue son chemin mais seul. Il doit tout de même à penser à la famille qu’il avait, je ne pense pas qu’il n’ait pas de regrets, il ne boit plus grâce à la vie dans la roulotte mais ça ne doit pas l’empêcher de penser mais il va rouler combien de temps lorsque ses chevaux ne pourront plus tirer la roulotte ? Quelle sera sa vie, il va déprimer.
L’entraide m’a fait sourire, c’est très ado et c’est beau à voir, il est vrai qu’il n’y a pas de jalousies l’argent étant pratiquement absent, on ne se pose pas de questions.
Ils vivent certainement mieux avec ce mode de vie que dans un HLM où il y a beaucoup de promiscuité, de bruit etc. Je peux comprendre mais dans quelques années, leurs véhicules seront fichus et ils n’auront pas d’argent pour en racheter et continuer la vie qui les satisfait, alors ? Et cette jeune fille vieillira et ne se sentira peut-être plus capable physiquement d’aller planter des échalotes.
J’espère pour eux qu’ils pourront continuer à vivre d’entraide et de compréhension, ils donnent une bouffée d’oxygène.
Perso, je sais que je ne pourrais pas mais il y a quelques années j’avais l’opportunité de suivre une troupe de théâtre itinérante qui s’est fait connaître.
J’ai refusé car mes parents étaient là et m’en ont dissuadée.
J’ai souvent des pincements au coeur lorsque j’entends parler de cette troupe.
J’ai écouté mes parents par faiblesse et je ne serais pas arrivée à les quitter de cette façon.
Mais un jour on quitte ses parents et on ne fait pas ce que l’on rêvait de faire...