Jean-Jacques Bourdin hagard face aux avertissements d’un Gilet jaune : "Ce n’est pas une manifestation, c’est la guerre"
4 décembre 2018 07:11, par bbb
Attention. A chaque émeute ou révolte d’importance, les médias interviennent pour guider la populace vers l’attitude appropriée : comment casser, que casser, que dire publiquement, ou plutôt comment exprimer une plainte sur le mode victimaire. A aubervilliers, les cassseurs déguisés en GJ (sans gj) tenaient dans Le monde un discours de ce type : oui nous cassons, car nous sommes des victimes ! Oui nous brûlons les voitures, même celles de nos copains car personne ne nous comprend ! Oui nous attaquons les pompiers parce que ouin !
Les dégâts sur les plâtres de l’Arc de Triomphe sont un aveu : le pouvoir a laissé faire.
Hier, j’entre dans un magasin à Paris. La patronne et un client parlaient des gilets jaunes. Aucun des deux n’était dupe : le pouvoir laisse casser les biens des petits et les biens de la France hautement symboliques. L’Elysée, l’Assemblée Nationale, l’ambassade du Qatar, l’ambassade des US... On ne peut même pas en approcher.
Un Maïdan est-il en préparation ?
Ce mouvement des GJ, même s’il a été créé et lancé par des trumpistes en sous-main, reste très positif : les gens s’expriment, et par leurs propres médias.
Enfin !