J’ai lu trois fois Comprendre l’empire.
Pour en arriver à la conclusion que demain, ce sera la gouvernance globale ET la révolte des Nations.
Des mouvements gilets jaunes vont se multiplier dans les années à venir, ce qui est logique lorsqu’on analyse le processus galopant et les conséquences du N.O.M, mais ils n’enrayeront pas la marche forcée vers la gouvernance mondiale.
Cette dernière sera parfois ralentie, ex Italie, encore qu’il faille attendre un peu quant à savoir si l’équipe en place ne va pas, in fine, trahir comme Tsipras pour la Grèce, mais la peur de plonger dans la guerre est tellement prégnant, que personne du peuple ne voudra endosser le titre d’Hitler moderne, dont il sera immédiatement affublé, afin de stopper le projet globaliste.
Cela signifie donc qu’une troisième guerre mondiale ne servirait uniquement ceux qui dirigent actuellement le monde.
La disparition de la monnaie matérielle, la logique de l’endettement des états-nations, le melting pot imposé via des conflits instrumentalisés, l’immigration climatique sur fond de révolution économique basée sur le hoax de la cause anthropique dans le réchauffement climatique, la révolution industrielle du 3D, autant de programmes qui feront tourner la matrice mondialiste jusqu’à la fin du XXI ème siècle.
Lorsque deux générations seront passées, le plan sera d’autant plus facile à dérouler, car des peuples élevés, soit au biberon du numérique, du salariat apatride, de la tolérance ethno religieuse via la doctrine de la laïcité maquillée en fraternité et en égalité (hétéros, homos, hommes, femmes, etc...) n’auront plus aucun réflexe culturel ou de classe à opposer et continueront de voter à droite ou à gauche, populiste ou progressiste, écolo ou pollueur et pour le plus grand bonheur de leurs cerfs au pouvoir.
Badiou ne vote plus depuis 25 ans, ayant compris et surtout formalisé l’arnaque, mais il cherche encore les affirmations positives de propositions quant à générer une nouvelle opposition efficace au désastre contemporain.
C’est dire si le capitalisme débridé possède une colossale avance.
Pourtant la réponse est sous nos yeux, même si elle fait peur, il faut prendre le pouvoir au sens littéral du terme, ce dernier ne se donne jamais.