Néoténie, gentillesse et carriérisme : les ravages de l’hypergamie féminine
19 décembre 2018 06:06, par SedetiamSi tu arrives-là et que tu tombes sur ce bazar sans trop de confiance en toi, tu exiges tout de suite que l’on t’érige un mur des lamentations : d’ailleurs il en est dans les commentaires qui suivent.
Vous partez en couille les gars ou quoi ?
On n’en a rien à foutre de la mouche-à-boeufs d’Instagram, rien à foutre de la duplice au décolleté ou de la connasse-pétasse qui se rend inaccessible voire de l’héxogame qui tend à accéder à l’échelon au-dessus, au prix de son cuI. Entendez bien l’expression, elle est employée à dessein : rien à foutre.
Occupez-vous des nanas qui vous voient pour ce que vous êtes et non pas pour ce que vous voulez paraître, cela durera bien plus longtemps ou en tout cas démarrera sur des bases plus saines. Occupez-vous de celles qui n’ont pour ambition que de fonder. Lisez « Bel ami » de Maupassant pour savoir vous servir de celles qui pensaient vous abuser. Signifiants et signifiés...
Revenons, pour cela, à notre amateur de superlatifs en vidéo : « Mademoiselle, le jean que vous portez vous sied à merveille », lui qui néglige d’avouer que le jean taille en 36-38. Taille 54 il n’avait plus de superlatif en stock pour pouvoir lui fourrer la matrice (parlant machine). On croit rêver que ce soit un non hétéro qui file conseils aux hommes (et donc aux femmes) quant à leur devenir commun. Pour avoir observé le chat de la colloc...
Les types font pareil à leur niveau : ceux qui ne le font pas sont introvertis ou tétanisés par ce féminisme ambiant (et par ce genre de vidéo à la con qui engendre tant de commentaires chouineurs)) ; rien a foutre aussi du féminisme ambiant et autre #metoo : il n’y a qu’à Paris et Hollywood que cela existe : et au Clubmed. Et encore, dans les lieux de perdition des grandes mégapoles comme au Clubmed, l’on chope comme à l’ancienne et même de manière plus aisée, tant tout se trouve débridé. En province et dans les campagnes, cela semble plus rude mais il n’en est rien : seulement, dans ces contrées, l’on n’a pas tant besoin de coups rapides et éphémères que l’on préfère la durabilité de l’engagement, l’alliance, le partenariat, la coopération au sens strict du terme. Par ce que tout est plus complexe que l’effervescence de la ville ou l’on passe rapidement d’une rue à l’autre. Retirée à mille lieues du brouhaha citadin, la route s’étire sur une longueur quasi infinie qui se perd au lointain que l’on imagine son propre chemin à l’identique. Forgeant l’esprit, le coeur et d’autres perspectives.