Près des deux tiers des discothèques ont disparu depuis les années 80
3 janvier 2019 23:24, par Mongo BetiJe ne vais pas débattre du côté bureaucrate de la gestion de la “night” en France, qui je ne le nie pas, est un véritable fardeau...
mais me focaliser sur le ‘qualitatif’ desdites boîtes...
jai commencé très tôt à aller en boîte (1ère sortie à 14ans en 1997,mon frère étant DJ en complément de revenus, ça facilitait les choses pour l’accès aux boites où il mixait) et j’ai vu la qualité dégringoler les 2 décennies qui ont suivi :
la popularisation du “bottle service” à l’américaine, où grosso modo, les mecs allaient en boîte jouer aux enchères (ceyx qui prenent le plus de bouteilles dépassant parfois millier d’euros)... du coup, moins de personnes sur la piste de danse, les kékés étant plus occupés à exhiber leur ‘statut’ via le nombre de bouteilles ‘cheres’ à leur table (en espérant attirer de la minette bien sur)
Le dance floor justement, la musique en boîte ‘grand public’ étant fortement liée à ce qui passe à la radio, je pense que ça ne surprendra personne de savoir qu’on se fait chier de nos jours en boite musicalement et rythmicalement parlant : electro minimaliste sans mélodie, rap ‘trap’ hyper violent et vulgaire, pop putassiere de Fun Radio... et le tout bien mou du genou, difficile de danser dessus.. au moins à l’époque il yavait du rap, de l’électro, de la dance, ragga, R&B, et même des sessions ‘old school’ avec quelques passages disco 70s et funk 80s. Maintenant, comme dans tous les domaines, tout est course au ‘tube du moment’ les morceaux n’ont même pas une longévité de diffusion de 2 mois, puis next...
Le public.. les sorties en boîte sont généralement présentées comme “le defouloir après la semaine de cours/boulot”, ce qui est un point de vue plutôt féminin. Concrètement la plupart des mecs, eux, y vont pour pecho. Et les gérants le savent. Sinon pourquoi entrée gratuite pour les filles et payantes pour les mecs dans bcp de cas ? La boîte de nuit est un véritable sujet de sociologie et marketing. Le seul endroit (aujourd’hui on retrouve le même phénomène sur Les sites de rencontre) où même le dernier des boudins où la semi-obese du coin se prend pour Un top modèle parce que sa ‘valeur sexuelle et relationnelle’ car se fait draguer par 5-6 mecs à moitié saoul qui comptent rentabiliser leur entrée en pecho le plus possible. D’après ce que m’a dit mon oncle dans les annees 80s, les boites étaient plus mixtes socialement parlant. Le bon look suffisait. Ces dernières années cest filtre porte-Monnaie et statut