Il exprime ses "doléances" et se retrouve interrogé par les agents du renseignement
17 janvier 2019 19:16, par pg3e
Par expérience, dès que l’on écrit à un élu (député, sénateur) ou un haut fonctionnaire de l’État qui est nommé, on est sous surveillance. Les services de renseignements font leur travail, qui consiste à identifier précisément tous les citoyens qui s’expriment. On ne sait jamais…
L’originalité du cas de ce retraité est :
qu’il était totalement inconnu du système et la peur de l’inconnu est grande pour le régime, dans le contexte actuel.
qu’il a sauté des étapes dans la hiérarchie. On écrit à son député pour interroger un ministre. Ce manque de savoir vivre démocratique sera sans doute condamnable prochainement, au pays de la liberté d’expression.
que les services de renseignement sont saturés de travail en ce moment et ils ont préféré le convoquer plutôt que d’enquêter discrètement.
Conclusion :
Le système a peur des gilets jaunes, mais on le savait déjà.
Les services de renseignement sont débordés et leurs moyens humains et matériels ne se sont pas adaptés à la contestation actuelle.
Ils nous ont donné indirectement la méthode pour passer à travers les mailles du filet. C’est vraiment dommage pour eux.
Réjouissons-nous de cet événement. Un peu de liberté n’a jamais fait de mal.