Nuñez a menti : un policier a visé Jérôme Rodrigues à la tête
29 janvier 2019 19:59, par The Médiavengers Zionist WarJe me permet de reproduire ici un commentaire éclairant lu sur un autre blog :
“Boromsikim29/01/2019 13:03
@ Dimezanov
Pour reprendre une conversation entamée dans un post précédent voici quelques témoignages :
Lors d’un regroupement forcé vers un rond-point, un gendarme me demande d’accélérer le pas. Je lui expose mon handicap et lui dis que je ne peux pas aller plus vite. Je sors mon portefeuille pour lui montrer ma carte d’invalidité et celui-ci me dit, "je n’ai pas besoin de la voir, je vous crois monsieur" puis il se met à côté de moi et esquisse un geste de soutien pour m’aider à marcher et rajoute : "tout va bien, prenez votre temps" puis il m’accompagne et dit à ses collègues pressés qu’il s’occupe de moi. Cet homme a ainsi prouvé qu’il n’était pas un agresseur mais bel et bien un protecteur en phase avec la noblesse de son engagement dans le métier.
Un autre samedi, avant de quitter le rond-point, en signe d’adieu, je demande à un gendarme si je peux lui parler, ce qu’il accepte volontiers et je lui dis : "J’ai plus de 70 ans, eu trois cancers, une espérance de vie compromise et pas de descendance. Si je suis ici, ce n’est pas pour défendre mes intérêts où ceux des petits enfants que je n’ai pas mais pour défendre les intérêts des enfants des autres dont ceux des gendarmes qui en ont". J’ai vu le moment où il allait se mettre chialer et il m’a répondu "merci, merci beaucoup monsieur".
Il y a une semaine je passe devant des policiers portant le gilet jaune réfléchissant réglementaire à la frontière espagnole. Au passage j’ouvre la fenêtre et je leur lance : "encore une manif des gilets jaunes" ! Le policier voit mon tableau de bord recouvert de gilets jaunes et me répond en ce marrant oui, et nous ne lâcherons rien" et ensemble nous faisons le geste victorieux des poings serrés avec les bras repliés. Tout converge, ne nous y trompons pas, la police est avec nous. Elle peut et même doit basculer à tout moment.
Des exemples de ce genre j’en ai d’autres et nous pourrions en citer des milliers et j’en déduis qu’il faut toute la perversité des dictateurs qui nous gouvernent pour nous dresser les uns contre les autres.
En conclusion je te rejoins mais en réservant mon dégoût, mon agressivité et même ma volonté de massacrer à ces quelques connards aux ordres des de la finance qui blessent et mutiles pour attiser la haine pas aux braves flics qui nous protègent.”