J’ai bossé un an à Toulouse, en fait il y a 2 populations.
Il y a une rotation aérienne toutes les heures Paris/Toulouse qui arrive sur Blagnac et quand vous allez dans des boîtes comme Thalès, EADS (aujourd’hui Airbus Group) Airbus et tutti quanti, il y a 3/4 de parisiens, l’accent occitant y a quasiment disparu.
Les "natifs" sont relégués dans les métiers manuels comme la soudure ou la charpente et dans les zones périphériques, attention je ne dis pas que ce sont des métiers dévalorisants mais il y a une vraie fracture avec les "arrivants" qui sont dans les secteurs de haute technologie.
Donc ça crée sans doute un sentiment de déclassement de voir sa ville complètement changer vers le high tech et d’en être exclu par l’arrivée d’une nouvelle population qui, elle, en jouit.
L’article est intéressant et il ne m’étonne pas du tout.