« Nous combattons un ennemi qui est différent de nous. Il n’est pas à découvert, il se cache ; il n’est pas franc mais malin ; pas honnête mais faisant preuve de bassesse ; pas national mais international ; ne croit pas au travail, mais spécule avec de l’argent ; n’a pas sa propre patrie mais a le sentiment que le monde entier lui appartient. »
J’ai beau tourner cette déclaration dans tous les sens, son antisémitisme m’échappe. Elle aurait pu être prononcée par Eliott Ness, à propos de la mafia, voire Poutine au sujet des oligarques russes expatriés ou du groupe Bilderberg. En tous cas elle colle parfaitement à Soros, n’évoque en rien sa religion ou ses origines et eut été aussi correcte fut-il bouddhiste, animiste ou athée d’origine zimbabwéenne.
C’est cette brave dame qui fait le lien entre Soros et ses origines, ou sa croyance religieuse. Or ça, ma p’tite dame, c’est... de l’antisémitisme primaire. C’est pas Orban qui donne dans l’antisémitisme de bas étage, c’est elle. Quelle honte.