Antisémitisme : Mélenchon et les "leaders" des Gilets jaunes sommés de s’indigner
18 février 2019 12:27, par anonyme
Confondre à dessein ce qu’on est et ce qu’on fait, permet de déplacer le ressentiment sur la mauvaise cible. Ce cas particulier illustre tout-à-fait la stratégie mise en œuvre, qui déplace l’insulte de l’acte à l’ethnie, même s’il est évident pour tout le monde que si on est responsable de ses actions on ne l’est pas de son identité (à laquelle on ne peut rien) Systématiquement employé, l’argument élude toute culpabilité et désamorce l’accusation. Un cambrioleur va en prison parce qu’il est noir, un dealer est appréhendé parce qu’il est arabe, un escroc est mis en cause parce qu’il est israélite...Et ça fonctionne, du moins dans l’esprit du postulant. Expliquer et faire admettre à ce mr. que ce sont ses actes qui appellent l’insulte plutôt que la félicitation, et pas une identité inaccusable , le conduirait tout droit à une remise en question suicidaire et éliminatoire, ce qu’il ne peut se permettre s’il veut continuer à perdurer sur son imposture. Instinct et raison se mobilisent pour la continuité et le confort d’une confusion salvatrice et très très payante. Jusqu’au jour où, toutes confusions et impostures épuisées il devient vital de fuir sous d’autre cieux.