Du point de vue Français, la question algérienne n’est intéressante que du point de vue français.
Que l’Algérie sombre dans le chaos à l’occasion de son élection, en soi, la France y verrait autant d’avantages que la CIA car le chaos chez le voisin est toujours propice à son pillage.
Mais, l’Algérie est un voisin particulier, et la France n’a pas les moyens de la politique de la CIA.
En un mot, un printemps arabe en Algérie deviendrait par ricochet un printemps musulman en France, les émeutes départementales de 2005 en version guerre musulmane métropolitaine.
Or, la république, qui elle même ne tient plus qu’à un fil, a, en politique, la santé cardiologique de Bouteflika,et n’a donc pas plus que lui les moyens de sa guérison.
Elle a déjà de plus en plus de mal à faire face à l’insurrection du pays reel (les GJ), l’ouverture d’un deuxième front, celui du pays allogène, encore plus par ricochet du "printemps algérien", lui serait fatal.
En effet, les 16 semaines proto-insurrectionnelles des GJ ont démontré l’incapacité de la république finissante à se défendre :
elle n’a pas réussi à vaincre la résistance Gandhi des GJ mais l’a au contraire raffermie par sa répression.
16 semaines de protestations pacifiques ont suffi à casser l’unité et le moral de ses forces de l’ordre bientôt spécialisées dans le congé maladie.
son armée est inutilisable : républicaine (et FM) au sommet, elle est GJ chez ses officiers et allogène dans sa troupe.
OR :
Le printemps algérien est certain car il est la suite nécessaire des printemps arabes et de la guerre de Libye, Washington et Tel Aviv ne travaillent qu’à cela.
Au plus tard, le printemps algérien surviendra au plus faible sera la république car passée la 16 semaine, tout le monde a bien compris que le mvt des GJ n’est pas un mvt mais une révolution, qui en aura donc la durée, entre 10 et 30 ans.
Et au plus tôt le printemps algérien explosera après ou à l’occasion de ses élections au plus certainement il sera violent, et donc violent en Algérie, violent en France devant une république impuissante parce que finissante.
Après c’est à nous de choisir :
la république va mourir
dans le sang
Si on ne veut pas du sang, acceptons notre bourreau.
Si on ne veut plus de notre bourreau, acceptons le sang.
Cette question est notre seul point commun avec l’Algérie
Mais l’Algérie, Elle, a déjà répondu : le sang.
Donc, notre réponse à venir est connue : c’est le pays allogène qui la donnera pour nous.