Tout mon soutien à Bigard !
Dans un élan de nostalgie, je venais de me retaper son intégrale, comme par hasard quelques jours seulement avant sa "sortie" sur les gilets jaunes.
Si le texte est très inégal, sa diction virtuose transcende le gaulois de bistrot qui amuse la galerie avec de la vulgarité gratuite.
Avant internet, ce genre de blagues devaient se retenir, puis se raconter en privé. Elles faisaient partie des distractions festives de fin de repas, chacun pouvant alors incarner son personnage ; elles ne consistaient pas en un unique produit fini d’une performance enregistrée et consultable. Un méta-humour qui célèbre l’attitude plus que le fond, déculpabilisant les bons vivants.
Marquant une page en train d’être tournée, il est de plus adorable quand il s’exprime sans jouer son personnage de scène.