Lettre ouverte à Éric Piolle, Maire de Grenoble
26 mars 2019 11:47, par Grindsel TiréduneviPur dauphinois avec des racines à Grenoble et dans le reste du Dauphiné (Stendhal fait partie de mes ancêtres, ça parle même si ce n’est pas une gloire quand on connaît le personnage), ayant même des liens familiaux avec la Résistance (bon, c’est vrai que c’est de plus en plus vieux, mais la Résistance a fortement marqué la région), pour ne citer qu’une seule anecdote, pas la plus spectaculaire, mais pour le clin d’œil, ma grand mère à caché et nourri un juif dans un grenier pendant toute la durée de la guerre (au risque de sa vie donc), je voulais faire quelques petits rappels sans prétention et de mémoire sur l’Histoire de Grenoble, mais mon commentaire n’étant pas passé, je réessaye aujourd’hui, l’ironie douteuse en moins.
Avant de s’illustrer dans la Résistance, Grenoble était prise en tenaille entre les vrais Nazis d’un côté et les vrais Fascistes de l’autre, et fut le théâtre d’une défense acharnée des chasseurs alpins. Chose que beaucoup ignorent, la ville est restée invaincue par les armes, puisque les ennemis ne sont entrés qu’à la faveur de l’armistice de Pétain. Ce fait à inspiré la tactique du "réduit suisse" qui a contribué à dissuader Hitler d’envahir ce pays.
La Résistance grenobloise, qu’on pourrait qualifier de "la première heure", est un peu la continuité de ce combat après l’armistice. Près de là, le plateau du Vercors, autre fait méconnu, fut utilisé par les alliés comme véritable leurre sacrifié pour préparer le débarquement de Normandie et de Provence.
Je ne "résiste pas" à citer une réplique savoureuse d’un Résistant (Fugain, le père du chanteur, avec qui il se trouve que j’ai aussi des liens familiaux, pour enfoncer le clou ;) lorsqu’on lui a demandé pourquoi il s’était engagé : pour draguer les filles.
Ceci étant dit, en voyant la vidéo de cet homme politique, ma question est la suivante : quel est le rapport entre la Résistance à l’occupation pendant la 2ème Guerre mondiale, et le mouvement LGBT ?