L’effet Macron-Rothschild : des élèves de CM1-CM2 rencontrent des banquiers à l’école
29 mars 2019 17:21, par MivilleJe suis tout à fait pour que les jeunes apprennent à l’école des rudiments de comptabilité (pas des cours d’endoctrinement à l’idéologie capitaliste) et d’analyse financière, justement dans le cadre de la gestion d’activités de loisirs de groupe, tout simplement par ce que faire appel aux services d’un spécialiste en ce domaine sans suivre pas à pas ce que ses mains font c’est s’exposer à des arnaques. Si tout un chacun en sortant du premier cycle connaissait les grandes lignes de la gestion comptable d’une petite entreprise, il refuserait bien plus assurément de se faire bourrer par les discours néo-libéraux des énarques, il verrait que derrière leurs discours quanto-phréniques il n’y a aucune réalité économique mais des mafias. L’illettrisme économique est l’allié objectif préféré des milliardaires, tout comme l’illettrisme tout court reste celui des pouvoirs religieux et féodaux dans le monde.
Un autre domaine où l’école aurait mieux à faire comme leçons de choses que des cours d’éducation sexuelle serait d’apprendre des notions de mécanique automobile : s’il est un domaine où les gens se font voler au quotidien au bénéfice de toute une classe de petits entrepreneurs marrons c’est celui-là.
C’est un fait que le système d’enseignement français est traditionnellement axé non même pas sur le développement de l’intellect abstrait comme on le lui reproche, mais de l’aptitude à assimiler, et pour une minorité privilégiée à les manipuler, des idéologies : même à l’époque d’avant 1968 où ce système exigeait encore des efforts il enseignait ce qu’il fallait de grammaire et de linguistique pour ingurgiter et composer des discours à caractère para-religieux, et non pas pour appréhender le réel et le communiquer. Il n’allait pas du tout dans le sens de l’intellect pur, car la France fut toujours assez également retardataire en mathématiques (autrefois tout comme encore davantage depuis l’irruption des maths dites modernes) et en philosophie, au point qu’on y confond cette dernière avec l’art de la séduction intellectuelle.
La prise sur le reste du réel fut toujours le cadet de ses soucis et si BHL a pu s’y incruster en tant que philosophe c’est qu’il y avait eu erreur sur ce dernier terme depuis longtemps. Aux USA, même avec la frange la plus sioniste de la presse alignée, BHL n’a pas la partie si belle parce que son discours une fois traduit sonne d’un niveau intellectuel très inférieur, bon pour manipuler des gens qu’on méprise mais pas pour soi.