Antiracisme : quatre cas de dissonance cognitive
14 avril 2019 21:41, par PaulCe qui est dégueulasse, c’est que lorsqu’un maghrébin ou un Noir qui fait une connerie ou commet un crime, c’est immédiatement rejeté sur tous ceux qui ressemblent à un maghrébin ou un noir.
Ce n’est pas la même chose pour les autres : on ne traite pas tous les Belges de pédophiles à cause de Dutroux, ou tous les États-uniens de va-t-en guerre à cause des fossoyeurs qui sévissent depuis Washington.
Alors que les agresseurs sexuels dénoncés par #MeToo sont essentiellement Juifs comme l’a remarqué Larry David, on ne pointe pas tous les Juifs comme délinquants sexuels. Pareil pour les prêtres pédophiles : on ne généralise pas.
C’est toujours facile de dire "tous des racailles" ou "tous des nègres", mais la réalité c’est que l’immense majorité des ces individus ne sont ni des criminels, ni des délinquants, quand bien même la majorité des personnes incarcérées sont effectivement des personnes de la même extraction.
Aussi, toutes ces personnes sont ici pour deux raisons : la colonisation suivie de la décolonisation et des migrations qui s’en suivirent. Il n’était pas difficile de couper le cordon, encore moins de simplement ne pas faire venir ces individus, ni leurs familles, et de les faire grandir avec la haine d’une France colonialiste, esclavagiste et collaboratrice.
Alors, oui, les racailles existent bien, mais elles doivent être traitées comme telles, et sans jeter l’opprobre sur des individus qui, bien souvent et sans doute toujours, n’ont pas de mots assez durs pour condamner ces ordures, au contraire des "blancs" qui prennent des pincettes.