Vincent Lambert débranché : l’archevêque de Reims craint une avancée vers l’euthanasie
16 mai 2019 00:21, par Elisa
La question qui se pose finalement, c’est : jusqu’ou considère-t’on que l’on guérit ? A partir de quand peut-on parler d’acharnement thérapeutique ? de maintien artificiel de la vie ?
La question est complexe, parce que comme disait je ne sais plus quel philosophe qu’A.S. a souvent cité, la quantité finit par changer la qualité. Quand on fait battre le coeur de quelqu’un artificiellement, qu’on le fait respirer par un respirateur, qu’on le nourrit par une sonde, peut-on encore parler de soigner ?
Je note que les anti-euthanasie catégoriques sont dans une contradiction totale, dialectiquement parlant. Ils sont majoritairement opposés au transhumanisme, qui n’est que l’évolution logique de la médecine ? On ne vous transplantera plus un coeur ou un rein d’un donneur, on pourra en "faire pousser" un avec vos cellules. On ne vous donnera plus de médicaments, on changera le gène responsable de la maladie. Si je vous suis, il ne s’agira que de soigner, de préserver la vie.