Gironde : un collège alerte les parents sur "l’hyper-sexualité" de leurs enfants
23 mai 2019 09:06, par talon dans les gencivesbeaucoup ont des remèdes puritains (interdire les images, etc) à des symptômes puritains (transparence, banalisation pornographique). C’est bien logique, mais on ne sort pas de cette OPA sur notre espace culturel et notre sensibilité bien française, bien catholique...
Les sociétés latines sont celles du secret, du caché. Oui moi aussi j’avais ouï dire certaines choses quand j’étais en primaire, sur telle fille qui montrait sa fleur dans les toilettes. Il y a toujours eu des précoces, en tout petit nombre (comme dans le cas de l’article je présume) mais c’était un monde d’arrière plan, de "maison close", d’une certaine pudeur créant l’érotisme. Je ne vais pas m’étendre sur les trucs scabreux des écoles de garçon dans le temps, etc, etc.
Ce qui change, c’est la transparence puritaine (les putes de vitrine par exemple, comme à Amsterdam ou Genève) qui par horreur de ce qu’elle considère être l’hypocrisie catholique (tolérer en cachette) exige quant à elle que ce qui est toléré le soit publiquement, encadré, légiféré, et aux yeux de tous (cf également ces grandes fenêtres donnant sur les intérieurs hollandais à Amsterdam, en mode "j’ai rien à cacher"... impensable en catholicité !!). Le puritanisme inversé a cette tare qui lui colle à la peau. Pour cette raison que les filles de ces pays (Angleterre, USA..) semblent plus putassières qu’ailleurs, et que la pornographie telle que nous la connaissons s’y soit tant développé (à distinguer encore une fois de l’érotisme).
Le fait d’y faire référence en classe, avec autant d’aplomb, de naturel, le fait de "twerker" en public, tout cela découle du puritanisme dans sa phase libéralo-libertaire. Plutôt que d’admettre qu’il existe des vices et des transgressions quelque part (Etat de nature - blessée - qu’une patiente miséricorde admet... à condition de s’en acquitter, toujours dans le secret, au confessionnal), on réfléchit à comment assimiler et valider la chose dans l’espace publique pour tous (le quartier rouge n’est pas dans un lointain espace brumeux le long d’une vieille gare abandonnée, mais en plein centre ville, là où tout le monde ou presque est obligé de passer, petits et grands..). D’où une forme d’insensibilité qui naît de ce contact quotidien avec la croûte (quand un homme de secret vivra la chose "à coeur"). La pouffiasse en mini short à Londres, plus personne n’y fait attention... c’est devenu l’uniforme puritain 2.0.