Je ne suis pas certain que le véganisme soit un enjeux de santé tant le discours est vain et cache peut-être autre chose.
Dans les sociétés traditionnelles, la façon de manger répond à une vocation (un rôle) sociale. Les lutteurs, les guerriers etc ont un régime alimentaire différent de l’agriculteur ou du charpentier de base, qui eux-mêmes ont un régime différent de celui des penseurs, philosophes ou autres préposés aux fonctions sacerdotales. L’accent est plus basé sur le fait que les produits soient sains et frais plutôt que sur leur origine.
En outre, les restrictions alimentaires sont prescrites dans le cadre de parcours d’élévation spirituelle qui ne sont pas de la rigolade pour hippie. Ainsi des moines consommaient des graines dont la substance qui se propageait dans le corps était un repoussoir pour les mangeurs de chair, et ils se faisaient emmurer vivant dans des temples bouddhistes où on les a retrouvés momifier par ce procédé.
C’est un tout autre discours que celui du végan de base qui croit bien faire en propageant un égalitarisme alimentaire excessif pour contrer l’abomination qu’est la production de viande animale du monde moderne. Quant à l’argument du lion, il est tout à fait valable : tous les animaux vivent selon leurs spécificités ; l’homme est le seul être vivant qui peut décider de se tirer une balle dans le pied et quand même prétendre à une supériorité quelconque...