Julius Evola – Méditations du haut des cimes
12 juillet 2019 09:43, par EnkiNe fallait-il pas que les Hommes de ce Ve Monde explorent aux confins de la Matière, l’atome où point de le désintégrer ainsi qu’eux-mêmes afin que leurre physique, croient-ils scientifique épouse enfin la métaphysique de l’Esprit ?
Elle EST en germe, en eux, en potentiel de Puissance depuis la Nuits des Temps.
Le Spirituel est Respiration. Il s’incarne « personnalisé » dans des corps infinis mais demeure pur universel, impersonnel dans sa pureté car « chaque matin, nous renaissons à nouveau. Ce que nous faisons au-jour-d’hui est ce qui importe le plus. »
Les âmes prisonnières en des corps y aspirent avec tant d’ardeur pour certains, avec tant de peurs pour d’autres, échafaudant des systèmes, des idéologies, autant de béquilles pour ces claudicants, « Oedipe » que nous sommes tous !
Dès lors « considère celui qui te fait voir tes défauts comme s’il te montrait un trésor. »
Sur notre route, Tabarly, Tazieff, Lionel Terray, Jean-Christophe Ludot, Valérie Boffy, (Everest 2012) ....autant de pionniers dont l’âme « appelée » a répondu à l’appel des grandes cimes de l’Esprit de montagne pour maintenir Vivante la flamme de l’Esprit.
Celle de l’Esprit, le Souffle Universel. Il en garde MÉMOIRE, assurément, afin qu’elle serve d’autres générations à venir, celles des âmes du VIe monde à venir que ces héros de nos siècles ont semé par leurs ascensions. Leurs souffles d’effort de cordée, fut bien Le Souffle Universel.
6e Monde et générations dont les trois corps, « physique-mental-éthérique » ne feront plus qu’UN, car l’ÀME et les âmes ne seront qu’UNE seule Àme portée par un même Souffle divin par des milliers de souffles devenus conscient.
L’expérience de la transcendance d’hommes et de femmes exceptionnelles héros est déjà le lot de milliers d’autres. Celle des cimes, est exemplaire car métaphore de l’expérience de la Transcendance.
Elle n’est cependant pas réservée à ceux qui fuient le monde : l’homme moderne (de Guénon) peut la faire en pratiquant « le quotidien comme exercice spirituel », ainsi que l’enseignent des maîtres zen japonais dans la cérémonie du thé (ikebana).
Pour notre monde occidental trop dominé par la raison analytique et le développement technique, Karlfried Graf Dürckheim évoque cette question dans « L’Expérience de la transcendance » en laissant s’exprimer le divin dans l’accomplissement quotidien : il y a des ascensions, des dépassements invisibles, victoires intérieures qui franchissent des montagnes !