Défense de Vincent Lambert par Michel Houellebecq et documentaire sur la Culture de mort
13 juillet 2019 14:14, par JonJe connais un infirmier (je le suis moi même) qui a travaillé dans le service du CHU de Reims ou Vincent était. Il m’a clairement confirmé que Vincent n’était Pas en mesure de communiquer, que son état nécessitait des soins palliatifs dans le sens où en gros il n’était pas dans le bon service. les parents que je comprends tout à fait on été trop loin. Pour être soignant et avoir assisté et accompagner des gens en fin de vie et d’autres qui ne l’étaient pas, je peux vous dire que la grande majorité demandaient à mourir. Vous n’imaginez pas le nombre de personnes juste "Malades" qui m’ont demandé "svp injectez moi qqch qu’on en parle plus..." Je peux vous garantir que quand on est souffrant, quotidiennement, qu’on passe 80% de son temps à l’hosto, qu’on avale une poignée de médocs matin midi et soir, le goût à la vie et l’envie de de vivre disparait de jour en jour. Alors à titre personnel je suis pour que ces gens ai le droit de choisir. Quant à Vincent, on utilise son cas politiquement ce qui est déguelasse, mais sa mort n’est que le résultat d’une décision qui disait : arrêt de l’alimentation et des traitements avec une sédation profonde. Comme la loi leonetti le permet, oui quotidiennement l’hôpital procédé à des euthanasies légales dans le sens où le produit injecté n’est pas létal, mais la sédation provoque une dépression respiratoire qui aboutit à un arrêt du coeur pendant que le patient "dort". Cela se fait tous les jours. Je l’ai vu encore la semaine dernière. Et je peux vous dire que les familles remercient les médecins et les soignants ... quand on voit un proche en souffrance fin de vie ou pas, quand la médecine est arrivée au bout de ce qu’elle peut faire alors il faut arrêter et permettre au gens de partir. Vincent lui n’avait aucun espoir de guérison, sa situation se serait empirée forcément, cela aurait été des souffrances pour lui et pour ses proches pour au final le même résultat, une sédation profonde qui aboutit à la mort. Paix à son âme.