Olivier Delamarche : "Les banques centrales sont tenues par les marchés"
28 juillet 2019 10:17, par nicolasjaissonDelamarche n’a pas compris que la dette est le moyen par excellence de collectiviser la création de richesse. Quand on parle de dette, il faut commencer par mentionner la part des dépenses de l’Etat dans le PIB. En France elle est au-dessus de 57% du PIB. Or ces dépenses sont monétisées par la dette bancaire dans les abysses sans fond des marchés nationalisés par les QE,L’Etat émet du papier sur le marché qui est acheté par les banques d’investissement, pour autant que celles-ci aient encore les moyens d’acheter les reconnaissances de dette émises par l’Etat à des taux négatifs à cause des QE qui faussent dramatiquement les prix du marché de la dette. Ce papier sert à son tour de collatéral de financement pour les crédits et les dérivés émis par les banques en vue de jouer leur rôle d’intermédiaires de financement de l’économie sous le contrôle de l’Etat et des banques centrales. La richesse créée par le monde réel est donc la contrepartie d’une monnaie socialisée par l’Etat et les banques qui s’en servent pour contrôler et orienter l’économie, en dehors des critères classiques de rentabilité et d’efficacité du marché libre. Le cas est particulièrement criant dans le financement à perte des énergies intermittentes et des véhicules électriques qui ne répondent à aucune logique économique mais sont pourtant soutenus par une large majorité du public manipulé par une propagande environnementaliste.Derrière la monnaie dette se profile donc un choix pour une société de type socialiste collectiviste que les objectifs 2030 de l’Agenda 21 se promettent de réaliser. Le hic est que le chaos climatique s’accommode mal du big data et de l’économie digitale conçus pour contrôler étroitement des populations rentières dont la connexion au réseau pose déjà et va poser des problèmes insurmontables.à cause de catastrophes naturelles à répétition. Tout se passe comme si le cosmos voulait reprendre ses droits sur la planète Terre réduite à l’agonie par des démiurges prométhéens sortis des idéologies du monde moderne.