Zoom sur les dégâts psychiques induits par la dépendance à Internet
26 juillet 2019 11:59, par The Médiavengers Zionist WarIl n’y a pas plus d’addiction à Internet que d’addiction aux choux de Bruxelles ou à la pêche.
Personne n’a jamais parlé d’addiction à la télé (surtout pas les gens qui y passent !) ou à la lecture.
Si on ne pose pas comme préalable que l’addiction est toujours la conséquence d’une frustration ou d’un manque, on ne peut jamais identifier les causes et donc en sortir.
Je n’ai pas encore lu "Sociologie du hardeur", mais je pense qu’on trouvera plus de réponses qui iront dans ce sens, de même qu’avec "Sociologie du gamer", car le terme clé n’est pas le symptôme mais la clé d’analyse, en l’occurrence "sociologie". Le problème est le comportement a-social ou anti-social qui se manifeste par une consommation excessive d’un objet de fixation. Que sont la boulimie ou l’anorexie ? Un amour de la nourriture ? Ou un dégout ? Diagnostic ridicule, on voit bien que le problème, et la vérité, est ailleurs, élémentaire mon cher Mulder.
Pour en revenir à Internet, l’addiction vient d’abord de la facilité de d’accès, qui ne demande aucun effort ni savoir particulier. Ensuite de l’éventail de thématiques (infinies) à disposition qui peut provoquer une "noyade" psychique des esprits fragiles ou mal-structurés. Enfin, le sentiment de liberté et de défouloir dans une société tellement normative (mais qui en même détruit ces mêmes normes) et relativiste qui ne parle plus aux jeunes, ni mêmes à beaucoup d’adultes. Résultat : chacun se crée sa propre bulle dans un monde où les gens n’osent plus se parler (et là on reparle de la drague...).
La cerise sur la souris : la marchandisation de la pathologie en autant de segments et parts de marché qu’il existe de centres d’intérêts (ou névroses) à combler, d’où la multiplication du "coaching" qui promet de faire de chaque client/patient un winner dans le domaine qui le fait souffrir le plus.
La seule solution valable à tout ce merdier ? Rétablir au plus vite une société saine, stable, où on propose une vraie vie et un avenir à chacun, pas la société actuelle où la moitié de la population elle-même névrosée emmerde et se défoule sur l’autre moitié qui ne trouve comme échappatoire que des ersatz de liberté, dans lesquels les mêmes emmerdeurs les suivent pour pouvoir continuer à les emmerder ! (cf. les réseaux a-sociaux, véritables asiles de fous).