Les photos gênantes du programme Apollo
18 août 2019 13:59, par The Médiavengers Zionist WarJe reprends un autre fil de discussion pour être plus clair.
N’ayant pas d’élément pour alimenter le fil précédent, je souhaite attirer l’attention sur les retransmissions elles-mêmes. Je n’ai évidemment pas visionner les dizaines d’heures de retransmissions, mais à moins que cette information m’ai échappé, il m’apparaît qu’elles se sont déroulées sans problèmes techniques majeurs, ce qui ne cesse de m’étonner car je repense toujours aux retransmissions terrestres dans années 70 et 80 qui étaient d’une qualité déplorable bien souvent, au niveau de l’image comme au niveau du son.
Il est certes difficile de comparer les situations, car le matériel "militaire" et scientifique n’est pas le même qu’une simple chaine de télévision, mais là aussi, la maitrise technique semblait totale et sans accroc. Il faut rappeler que tous ces progrès, spatiaux, électroniques, informatiques se font parallèlement et en temps réel, mais à l’époque, ils sont encore largement expérimentaux. Les magnétoscopes, camescopes et retransmissions satellites sont rares ou encore inexistants, et ce sont les japonais qui prendront la tête de ces avancées.
Il faut aussi rappeler que les Américains, dans tous ces domaines, ne sont pas du tout à la pointe technologique. Les Japonais comme j’ai évoqué, mais aussi les Français, sont souvent en pointe dans la recherche concernant l’audio-visuel. Les américains font souvent des choix peu pertinents. On pourrait aussi digresser sur l’automobile, dont l’industrie s’effondre au début des années 70 car complètement archaïque et inadaptée au contexte du choc pétrolier. Les Japonais les grilleront complètement, là aussi.
Tous ces aspects sont souvent oubliés mais ils ont aussi leur importance, car dans l’imagerie populaire, on voit les américains comme étant au top de la modernité et de la technique -justement à cause de ces voyages lunaires !- alors qu’en évacuant la propagande, on ne peut que constater l’archaïsme de leur mode de vie et le retard dans la R&D. Et quand ils réussissent quelque part, c’est souvent en trichant et en intimidant leurs concurrents (voire en leur piquant leurs découvertes, il y aurait beaucoup à dire là-dessus aussi).
Bref, je m’étale encore. Tout ça pour dire qu’à l’ère des Cadillac de deux tonnes, consommant 20l au 100km, techniquement à l’ouest à tous les niveaux, avoir fait autant de progrès et de réussites pendant cette parenthèse enchantée, représente un paradoxe et une énigme supplémentaire pour moi.