Il était une fois... (n’importe quoi) à Hollywood
26 août 2019 19:19, par Tata YoyoAlors, là, vieux brigand de Pierre-Marie, ton article m’a à la fois bien fait rire (tu sais diablement y faire, mon cochon !!) et conforté dans le fait de continuer à bouder les tarentinades qui semblent satisfaire le bon peuple depuis toutes ces années !
Putain, je ne croise que des personnes me disant de dépasser mon "blocage" (sous-entendu "snobisme") vis-à-vis des toiles de ce "génie" qui n’a jamais fait que recycler sa connaissance de la série B, pillant de braves artisans fauchés et inconnus, sans vergogne, pour produire de l’épate-bourgeois avec des moyens hollywoodiens ! (Faudra m’expliquer un jour quel intérêt il y a à aller se repaître d’un truc qui n’a que le vernis de la sincère et délirante série B mais qui jouit des armes de l’industrie de guerre... C’est comme tenter de faire du Hasil Adkins avec l’orchestre philharmonique de Monte Carlo : ça rend le truc digeste pour les estomacs sensibles en passant à la javel tout ce qui en fait le sel : non-sens total... et véritable hold up culturel !).
C’est marrant, ce midi encore, deux collègues cinéphiles m’ont vanté ce film qui colle tant à la réalité la plus authentique et qui permet de plonger véritablement dans le cœur de la machine (sic !). Ils ont à un moment évoqué une séquence où l’on constate que, torse nu, Brad Pit porte encore assez beau (what the fuck ? on parle d’un film ou d’un reportage de Gala ?)
Bon, je t’attribue en bonus un "Bon point Prof Choron" pour l’expression "On frise la faurissonnade pop !"
Le seul que j’aie jamais entendu un peu critique sur l’insupportable Tartino, c’est ce bon diable de Kim Fowley, sur son album de 1998, "Sex, cars & God", avec un titre, (I hear the) Devil’s music" bien roots - qui défouraille sur l’ami Mickael Jackson et... et... Tarentino ! I
Il était franc-tireur et inspiré, le vieux Kim Fowley ! Ecoute-le à 2:45 de la chanson ("Quentin Tarentino and his movies for the gloomy ones - Eerk !")