Pour choper de tels contrats mirobolants, en terme de sécurité, il faut être :
- soit un ancien des services (secrets, opérationnels, etc.) et de bon rang : le meilleur argument de protection d’un site est d’apporter l’expérience que l’on saurait l’investir de telle ou telle manière tactique : surtout chez les pantophobes mais plus encore chez les escrocs du denier public qui peuvent reprendre votre argumentaire face à la foule (qui aime la sécurité, au dépens de sa liberté). Pour simplifier, il n’y a pas meilleur qu’un hacker pour sécuriser un site virtuel de même qu’il n’y a pas mieux qu’un voleur ou un commando pour protéger un site physique : à tout le moins en matière de conseils et au regard de la temporalité des technologies. Arrivé à certains montants de transactions, il se peut que vous soyez approché par un type de gonzesse que vous n’avez pas l’habitude de voir débarquer, même si vous avez appris par cœur « Confession d’un dragueur » et que vous maîtrisez les signifiants et signifiés mieux que Bel Ami de De Maupassant : quand bien même semble-t-elle tomber du moule idéologique sculpté par les désirs de votre esprit, ne croyez pas, un instant, à l’innéité de votre pouvoir de séduction, ni qu’il puisse s’agir d’une duplice : c’est pire que cela ; vous êtes sur le point de perdre votre pantalon, mais pas au sens où vous l’espérez,
- soit vous êtes un politique en place - ou à la manœuvre - et vous devenez le « Pygmalion » (avec ou sans B, pour les dyslexiques) de l’un des vôtres, qui vous le rend bien (d’où la nécessité des paradis fiscaux et autres valises à la noix, le financement des partis (entre autres) n’étant pas seulement, comme on nous le fait accroire, le fait du seul argent public : pas plus que les fortunes, à posteriori, des politiques),
- soit vous êtes l’homme de paille d’une entité qui ne peut apparaître publiquement mais qui vous prête la logistique qu’il faudra rétribuer : même nécessité vue précédemment.
- soit Jeffrey vous a filé une cassette vidéo du gonze qui détient la signature et le tampon dudit contrat, sans avoir à passer par le Cameroun ;) : vous l’invitez à bouffer du homard en avant-première d’une soirée cinéphile. Les contrats étant prêts, vous signez à l’entracte et vous passez directement au pousse-café, dans le cosy du fumoir, votre hôte se retirant clopin-clopant : même nécessité que précédemment pour partager la valise de black avec le fournisseur de la K7.
Il n’est rien la-dedans, d’artisan installateur lambda...