L’affaire BHL-Moix ou le procès public de l’antisémitisme
4 septembre 2019 08:14, par la minute du psy
YM a beaucoup réfléchi sur l’être-juif, mais aussi j’imagine sur l’avoir-juif. Être, c’est une chose, avoir c’est encore mieux, se disent les arrivistes.
Il est temps pour nous de redécouvrir avec émerveillement l’être-français, l’être-catalan, l’être-chrétien, l’être-européen, l’être franc-parlant, l’être-nous-mêmes. L’avoir suivra, en toute logique.
Et notons bien le RE de redécouvrir, et se redécouvrir soi-même et les siens. C’est beaucoup moins difficile, énergivore et aléatoire que découvrir l’Autre et s’y plaquer (planquer).
Psychanalysons Yann : c’est un gros jaloux, donc un parano, et aussi un naïf avec des ruses à grosse ficelle de gamin. Il s’est trouvé très sincèrement plus d’affinités avec une bande de m’as-tu-vu tenaces et ingrats, subtilisant tout à tout le monde sans vergogne, qu’avec son milieu, son histoire, sa famille. Il appelle ’juifs" ces gens du seul cercle qu’il connaît, et "être-juif" leur comportement grossier. C’est son problème s’il voit tous les juifs comme lui ou comme BHL. "Les juifs" ne doivent pas en être flattés plus que ça, d’où la valse hésitation médiatique.