Journal antisémite de Yann Moix : les dessins non publiés par la presse française
12 novembre 2019 09:34, par psy de serviceMoix a été biberonné à Charlie Hebdo, dont l’humour initial, bien qu’assez vulgaire, avait de la drôlerie, mais, détourné par le pouvwar, l’hebdo est devenu charlie, avec le style particulier au pouvwar : lourdingue, scato, sexxxxo, insultant, pas drôle en fin de compte, d’autant moins drôle que l’hebdo était adulé comme un sale gosse pourri-gâté, méchant avec ses camarades. Le véritable humour effleure, décoiffe, démystifie, on s’y reconnaît, le sourire est toujours là, un peu ou beaucoup de drame en arrière-plan aussi. L’intention blessante ou dégradante le détruit.
Exemple : Bill Burr. Il se présente comme un beauf buveur de bière, amateur de foot, pas futé. Va-t-il faire rire aux dépens du gros macho ? Non, il nous fait rire sur sa douce moitié, tellement plus complexe, de façon très fine en fin de compte.
L’arme Charlie Hebdo est retournée, par Moix, dans le flanc du lanceur de piques rouillées ; pas de quoi s’étonner. Ces dessins de jeunesse, c’est en quelque sorte les pointes récupérées du beau-fils contre le parâtre moissonneur-batteur, celui qui usurpe et dégrade le rôle normalement dévolu aux parents : la Répue ?
Yann Moix reproche à ses père et mère des choses qu’ils n’ont pas commises. Qui les a commises alors dans son inconscient torturé ?