Ces concours de miss et mini-miss s’adressent à un public d’obèses et d’immigrés et, de façon plus dissimulée, de pédomanes. La mini-miss, déjà désignée avant même de concourir, et parfaitement certaine de gagner malgré un physique très ordinaire, est donc la meilleure représentation possible de l’idiocrassie ; certainement pas un miracle d’esthétique ou de vertu.
Je ne comprends d’ailleurs pas que de tels concours où se tortillent lascivement des petites filles frêles (ou pas) puissent avoir lieu. La jolie gamine à laquelle on dit que la moche est plus belle qu’elle ne peut qu’en être traumatisée. Et tous ces pervers qui demandent des exercices ridicules sur hauts talons, et des mouvements de hanches rectilignes, des parures en toc pour prostituées de bas étage...
Mais ça fait du buzz ;
Allô les parents ?
Mais il s’agit de la préparer à la suite logique : le plus bête gagne contre le plus intelligent.