Bullshit jobs, les boulots à la con
12 décembre 2019 11:08, par sevLes ouvrages de David Graeber sont souvent très en pointe sur le constat effarant des conséquences pathologiques de notre civilisation qui n’en finit pas de s’auto congratuler pour ses "progrès".
Graeber à, entre autres, écrit "Bureaucratie" (Ed. Babel) qui analyse et décrit le délire bureaucratique à la fois concret (avec toujours la paperasserie) et à présent virtuel (avec la numérisation systématique) de n’importe quelle démarche administrative qu’un citoyen américain doit faire pour être dans les normes.
Cela à accouché d’une maladie collective qu’on peut nommer "normose" et dont les symptômes sont les mêmes que ceux décrits dans la vidéo incluse dans le présent article sur les boulots à la con.
La fascination tout aussi pathologique pour la technologie envahissante, l’obsession des idéologues du progressisme (Babet, Alexandre...) qui continuent à nous expliquer que la technologie va forcément sauver le monde et corriger les effets néfastes de la modernité fait partie du programme médiatique organisé pour convertir les masses à ces croyances.
Car la technologie a engendré la raréfaction du travail, inventé les "jobs à la con" et formaté les cerveaux à un unilatéralisme inquiétant (structure de pensée majoritairement gauche, c.à.d. fonction "hémisphère droit"). La raison, une notion nécessaire pour pondérer l’emballement des émotions, est devenu la valeur indépassable des scientistes et intellos médiatiques de tout bord dont les rémunérations ne dépendent plus que de cet évangile.
Toute pensée combinant la raison et l’intuition, la théorie et l’empirisme ouvre des champs de compréhension bien plus vastes que n’importe quel expert ou théoricien pur et dur.
Quant aux boulot à la con, ils sont forcément devenu pléthoriques et incontournables puisque notre société bute sur LE problème de notre époque : la démographie galopante mondiale. Les humains sont les seuls animaux qui ne respectent plus aucune lois naturelle. Transgresseurs en tout, obnubilés par le "sans limite", fascinés par la toute puissance et l’auto déterminisme (homo deus), l’ère des modernes fonce vers son propre anéantissement en refusant de revisiter sérieusement les Lois Naturelles du Vivant que toutes les civilisations antérieures observaient encore.