Il s’agit de 47 millions de dollars, et non de 25, qui seront répartis entre les femmes promues sur canapé. Ne sont pas concernées par cette somme les actrices qui, après avoir écarté les cuisses pour lui, ont obtenu des Grammy Awards ou un Oscar (une totale inconnue au piètre talent a remporté la statuette en 2013, suite à son "entrevue professionnelle" avec Wenstein).
Contrairement à Polanski, Weinstein ne violait pas. Il proposait un deal à prendre ou à laisser. J’ai regardé des témoignages de femmes qui ont fait le choix de "laisser" : elles mènent aujourd’hui une vie modeste mais se félicitent de dormir sur leurs deux oreilles.
Par conséquent, je trouve obscène que celles qui ont accepté l’arrangement sexuel et ainsi obtenu rôles, contrats, réseau de connaissances et reconnaissance, se drapent dans un puritainisme vertueux et pudibond. Seule une femme foncièrement malhonnête a pu accepter une transaction sexuelle malhonnête.
Weinstein a toujours été de ceux qui pensent que les actrices étant interchangeables, il faut davantage que le mérite pour distinguer le bon grain de l’ivraie. En phallocrate talmudique, il n’appliquait pas ce principe aux hommes.