La novlangue dans 1984 d’Orwell
19 décembre 2019 09:11, par OuiouiLe pire dans la novlangue ce n’est pas la réduction du champ lexical qui réduit la pensée, mais le sens des mots qui ont un double sens. Dans notre imaginaire le progrès est un mot positif qui est synonyme d’évolution salvatrice puisqu’il corrige les erreurs passées, or dans la novlangue il a un tout autre sens, il veut dire regrès. C’est cette novlangue révolutionnaire, principalement, qui nous enferme dans une tyrannie consentante. Personne, absolument personne, ne peut être contre le progrès, la bien-pensance, les Lumières, la liberté, le rationalisme. Mais ces concepts-là ne se nommeront pas eux-mêmes regrès, mal-pensance, Ténèbres, licence, sophisme. Ce serait trop facile et le diable ne serait pas très intelligent. À nous d’être plus intelligent que le diable en commençant par lui enlever son masque. Il faut remettre les choses à l’endroit. Nommer bien les choses est le début de la sagesse révélationnaire. Nous le savons depuis Isaïe 5. 20-21(*), Orwell n’a rien inventé.
La Révolution française s’est faite soi-disant sur la raison pour aboutir en réalité sur la démence. La raison de la Révolution française est le désir individuel habillé en sophisme (gnose). Les catholiques étant universels sont rationnels par définition car la raison ne peut qu’être universelle. Tel est le réel.
*ces versets font référence à l’importance du langage, à son inversion, à la fausse sagesse qui en résulte. Notez bien que ténèbres est employé au pluriel (plusieurs mensonges) contrairement à lumière qui est au singulier (une seule vérité). Nos fameuses LumièreS évoquent déjà étymologiquement le mensonge... Satan s’en sert pour flatter nos pensées narcissiques et nous détourner de la seule Lumière valable à laquelle nous soumettre : Dieu.