Petite arithmétique européenne
22 décembre 2019 17:09, par pg3eLe calcul est simple, voire simpliste. Mais la perte est supérieure à ce que présente l’article.
Les directives de l’UE sont claires : toute subvention publique à une entreprise est interdite. Les seules aides qui existent sont des "aides européennes" qui ne sont que des dérogations tolérées par l’UE. La France ne pourrait plus comme sous De Gaulle construire le CEA.
Quand un projet est subventionné par l’UE, il impose de tels contrôles qu’une PME consomme en frais administratifs la totalité du montant de l’aide. Beaucoup pourtant éligibles y renoncent. Les TPE sont exclues car souvent le seul qui parle et lit l’anglais est le gérant et il a autre chose à faire.
Les projets doivent faire intervenir plusieurs partenaires issus de plusieurs pays de l’UE. La confidentialité dans l’innovation est donc biaisée.
Pour être validé, un projet doit passer au crible des experts de l’UE, mais la France en a très peu par rapport à des "petits pays", qui ne sont pas obligatoirement partie dans le projet.
Les fonds ne sont débloqués qu’à la fin de chaque phase du projet, il faut que la trésorerie des entreprises soit suffisante.
Ces fonds peuvent être refusés pour des problèmes divers et les 14 milliards promis ne sont jamais atteints.
Certains pays ont les avantages sans les inconvénients de ce système comme la Grande Bretagne ou, Israël.
J’arrête là, cela me fait trop de peine.
Un ancien prescripteur d’aides européennes.