Le Procès de Kafka, mondialisme et victimisation
25 janvier 2020 23:08, par Sigebert
L’atmosphère du Procès n’est pas « ubuesque »... Déjà, dès cette phrase, on sait que c’est mal parti...
En réalité, Le Procès, va avec L’Amérique et Le Château, c’est une grande confession romanesque de la paranoïa et de l’humiliation, de l’échec organisé par la victime... Kafka ne parle que de cela : de l’organisation de son propre échec, de son sabotage, de son suicide.
J’ai interrompu la vidéo à « ubuesque » comme j’arrête de manger un plat dans lequel je découvre un cafard. Comme si Jarry permettait de comprendre Kafka... c’est d’ailleurs bien ce que soutiennent les libéraux, que l’Ancien Testament permettrait de comprendre le Nouveau... Mais si en théologie, c’est le Nouveau qui permet de comprendre l’Ancien, en littérature, c’est Kafka la lumière et Jarry la médiocrité...