L’ambassade des États-Unis au Danemark attribue la libération du camp d’Auschwitz aux Américains
30 janvier 2020 12:47, par listener
J’ai entendu Robert Faurisson dire un jour : "ce qui compte dans une photo, c’est sa légende".
On donnait à l’époque l’exemple de la photo d’un jeune garçon les mains sur la tête avec en arrière plan un allemand porteur d’une arme et un wagon. Si on met comme légende "jeune juif sortant d’un wagon à bestiaux et devant être conduit à coups de crosse vers une chambre à gaz", c’est différent de la légende plus sobre indiquant "jeune garçon sur un quai portant une casquette". Ce qui est pourtant les seules données à peu près irréfutables du cliché.
Or le "jeune garçon" en question de la photo célèbre et combien exploitée (c’est curieux qu’il n’y en ait pas davantage) a été parfaitement identifié. On le connaît et il n’est pas mort. Il n’est pas juif mais je crois polonais. Il se trouvait là et c’est tout.
Tout est à l’avenant dans cette propagande névrotique. Mais il faut en retenir que toute photo doit être exactement légendée pour ne pas dégénérer en image pieuse. Au fond, les manipulateurs d’aujourd’hui savent qu’une photo, cela se "manipule".