En d’autres temps, dans le vaste arsenal judiciaire, qui est aussi une merveilleuse usine à gaz, permettant à la faune avocatière, de si bien vivre sur la bête, existait le délit de procédure téméraire et vexatoire. Lequel délit était passible de poursuites à l’encontre d’un(e) plaignant(e) un peu farfelu(e).
À en juger par celles qui traînent le satire juif, dans les prétoires, ce délit n’est plus pris en compte. Car un juge équilibré et non-soumis à des forces occultes et extra-judiciaires, devrait envoyer paître toute justiciable qui se plaint d’un premier "viol" suivi d’une relation consentie, avant que ne se produise le... "second viol"
Cela me paraît relever autant d’une saine justice, que du simple bon sens. Seulement voilà, on préfère perdre des mois de procédure, pour évaluer des responsabilités, qui souvent sont pourtant partagées. Et le temps qui passe, gonfle l’arriéré judiciaire, dont on viendra ensuite déplorer l’existence, pour cause de... "manque de moyens"... Alors qu’en fait ce sont le courage et la jugeote, qui font cruellement défaut aux entogé(e)s.