Les divergences internes au féminisme au sujet de l’hétérosexualité
11 mars 2020 19:36, par AbélardLa découverte de la sexualité est un propulseur d’égo. Le plaisir que l’on y prend est des plus intenses, intense comme la mort. Quelque chose de difficile à retrouver après des années et décennies, et qui pousse aux excès et déviances afin de tenter vainement de casser de relatives habitudes.
J’en sais quelque chose. On est tous passé par là, ou alors ça vous pend au nez.
Établir une relation de couple stable est le travail d’une vie, à côté duquel 10 secondes d’orgasme ne valent absolument rien. Travail qui consiste à maîtriser et dominer son égo, pour entrer dans l’altérité véritable.
Diogène préférait se palucher cinq minutes que de subir pendant des heures (jours, années) les relations sociales qui aboutissent à l’acte. J’ai autant de respect pour ça que pour la chasteté ou la fidèle monogamie.
Mais la tyrannie du sexe social me révulse au plus haut point. Je me rappelle d’un « plan », une bisexuelle violée à répétition dans son enfance par un sexagénaire, qui essayait de me vendre à une de ses copines en parlant de moi et devant moi comme d’un bon produit d’occasion.
Ce que les féministes (lesbiennes ou hétéro, bi etc) essaient de transmettre aux gamines, c’est une marchandisation de la performance visant à éveiller l’égo, le nourrir et en faire une arme de domination. Leur idéologie n’aboutira jamais au partage, cela ne fait absolument pas partie de leurs objectifs.
Il est important que les jeunes filles ne laissent pas leur raison, leur esprit, leur âme s’embrumer, s’embuer à la découverte du plaisir. Regardez-les, une simple allusion au sexe suffit à les convaincre qu’elles sont dans un univers qui leur est destiné, comme si on avait dit « gâteau » à un enfant...
L’égo flatté est du plus mauvais conseil sur le long terme. Les vieilles frustrées disparaîtront sans héritage spirituel.