Virginie Vota – Banlieues : pourquoi l’État n’agit pas
29 avril 2020 01:57, par Aymard de Chartres
Vota, est ce un patronyme français ? Je connais les banlieues parisiennes comme ma poche. La racaille des quartiers existe, mais lui attribuer un si grand rôle néfaste á caractère apocalyptique me semble d’une exagération exorbitante. La vie des quartiers excentrés n’est pas une sinécure et le coût de la vie y est abusivement majoré. Si on y ajoute le fonctionnement en dégradé des services publics, écoles comprises, et le surcoût des transports publics, des assurances, des charges HLM (semi privés) et l’absence de perspective d’avenir, l’enfer du décor déconfiné nous ramène á une réalité moins prosaïque que celle jetée habituellement en pâture par les médias dominants auxquels la présente narratrice apporte son concours. L’absence concrète de droit est un privilège subi qui relève de !’arbitraire du Prince. Et le Prince ne vit pas en banlieue.