11 septembre 2001 : collision fantôme ?
6 mai 2020 06:24, par AnwenEn 1967, voilà ce qu’écrivait déjà Jacques Bergier dans « l’actuelle guerre secrète » à propos de certaines techniques d’espionnage :
« N’y a-t-il pas des limites à cet espionnage scientifique ? Si. Ce qui est même effrayant, c’est qu’il est possible de tromper tous ces espions, si perfectionnés soient-ils. La technique des hologrammes, procédé qui permet de projeter en trois dimensions des images qui peuvent être photographiées, ouvre aussi un vaste champ aux maîtres de la tromperie. Bref, on ne peut plus rien cacher, mais on peut montrer des choses qui n’existent pas. Il ne faut plus avoir seulement des yeux, des oreilles, ou même les enregistrements scientifiques : seule l’intelligence humaine peut alors distinguer de tels trucages.
Les hologrammes sont des images à trois dimensions reconstituant parfaitement la réalité. Elles sont produites en faisant traverser à la lumière des plaques photographiques spéciales. Faites avec suffisamment d’intensité, elles réfléchissent les ondes et peuvent donc servir à imiter tout objet, à tel point que même des radars s’y trompent. Tout récemment on a annoncé la mise au point des hologrammes pour le son. Ainsi pourra-t-on imiter totalement le réel, ce qui fera perdre au témoignage humain toute sa valeur. Lorsqu’on verra une photo du président Johnson parlant amicalement avec Mao Tsé-toung, rien ne pourra prouver qu’il ne s’agit d’un hologramme que l’on aurait ensuite filmé. Déjà les tribunaux n’admettent pas comme preuve les bandes magnétiques, et il est probable qu’ils rejetteront bientôt les images ou photos dans certains cas. »
Imaginez les progrès dans ce domaine 30 ans après.
À Julien l’Apostat