Soral répond... sur ERFM ! – Dix-neuvième fournée !
18 mai 2020 13:25, par Charcutier-TraderRisques de débandade à l’UPR... comment en est-on arrivé là ?
À la tête d’un parti encore vierge de tout scandale financier (classé "divers"), celui que des anglophones taquins allaient surnommer "Assholineau" semblait jouir d’une popularité inébranlable au sein du mouvement, adossée à un certain respect en milieu dissident...
au point que la grosse boutique d’en face envoie un espion qui s’est fait gaulé, épisode resté dans les annales, en train de prendre des notes.
Un temps si prompts à vanter leur champion, les fameux Upériens se retrouvent dans les cordes suite à l’inattendue attaque interne. Les moqueries fusent et on rigole comme des baleines. Malgré la présomption d’innocence, la tentation est grande, car l’UPR de "Vaselino" a atteint le statut peu enviable de lolcow (vache à traire du rire, cible validée bien au-delà des simples trolls).
Au sujet des prétentions du dodu père François, l’inévitable Alain Soral s’était exprimé à peu près en ces termes : "pour les conférences oui, il est efficace, mais sinon il a pas les couilles".
Voilà, pour se faire respecter, à un moment donné il faut montrer qu’on en a. Alors, même si les doutes venaient à se dissiper quant à cette affaire, Asselineau aurait toujours le même problème : sûr de lui-même en solo, il se révèle piètre dominateur en terrain hostile.
Tout n’est pas perdu pour notre bedonnant énarque et un jour prochain il pourrait à nouveau parcourir les grands plateaux à fortes audiences, au milieu des hyènes de la savane médiatique.
Mais pour triompher des débats inévitablement biaisés, il lui faudra arriver à un contrôle total, et imposer enfin ses arguments les plus saillants à la vue de tous.
Pour séduire la plèbe, le mieux serait encore de déraper, de discriminer ostensiblement le premier charognard qui tenterait de l’acculer vers une politique mollement correcte.
Imaginez alors la surprise, le choc, la foule en délire : la risible bête de somme métamorphosée en prédateur implacable...
PS : il reste à prouver que le terme "Assholineau" a bel et bien été employé, mais je n’imagine pas être le seul à y avoir pensé !