Discours de Donald Trump suite aux émeutes qui secouent les États-Unis
6 juin 2020 16:30, par jboumCette petite vidéo du New York Time ne révèle en aucun cas la cacophonie ambiante au moment ou l’homme devient inconscient. Je conseille à quiconque souhaite se faire son opinion de chercher la vidéo complète filmé par un passant trop curieux, environ 12min.
Lorsque George Floyd s’évanouie, les cris des passants se font plus virulents et interfèrent avec la décision du policier. Son entêtement et son orgueil, confrontés aux aboiements des passant, le conduit à camper sur sa position jusqu’à la dernière seconde, comme un affront lancé aux badauds sur le trottoir qui ne savent pas pourquoi l’homme est arrêté.
J’aurais honte de mettre en ligne une telle vidéo si je l’avais filmée car la seule chose qu’elle prouverai c’est que j’aurai entravé une arrestation entrainant la mort d’un individu et que je n’aurai rien fait pour le sauver.
Pour comprendre ce qui s’est passé de nombreux facteurs entrent en jeu. Le policier en faute et l’individu avait déjà eu des altercations ? Georges Floyd était il en insuffisance respiratoire avant sont arrestation ? Sa claustrophobie est douteuse étant donnée qu’il sortait d’un véhicule avant de refuser d’entrer dans la voiture de police. Que pouvait il encore feindre ?
Vous connaissez la fable du petit garçon qui criait au feu régulièrement juste pour faire sonner les cloches du village ? Le jour ou sa maison réellement a prit feu, personne ne l’a cru...
Quoi qu’il en soit, il s’agit bien d’une énième bavure policière. Raciste ? Rien ne va dans ce sens. L’effet de foule a complètement entravé une décision calme et rationnelle de l’agent de police. L’écrasante majorité des policiers est incapables de faire preuve suffisamment de sang froid pour réagir posément face à l’adversité et le mensonge. On les appelle les gardiens de la paix, les représentants de l’ordre, et pourtant aucune sélection psychologique n’est appliquée pour s’assurer de leur exemplarité. Quiconque brave la loi s’expose doublement à des sévices et châtiments ; ceux de la loi et ceux de l’incompétence.
En tout cas, l’incompétence critique volontaire des médias est encore une fois bienvenue afin d’attiser mais surtout distraire la colère sociale.