Pour information, Alain Soral est intervenu dans les forums privés pour apporter quelques précisions aux adhérents qui s’interrogeaient sur son départ de Flash.
Voici son intervention.
Petites précisions donc pour nos abonnés.
Les 3 autres actionnaires, donc la majorité, ont décidé de faire coller Flash au FN en espérant faire décoller les abonnements avec la vague Bleu Marine.
Je perds donc tout contrôle du journal.
Ne sachant pas les concessions que ça implique, et le FN n’ayant pas encore la bonne attitude sur certaines questions - notamment celle des Français musulmans - je ne peux plus garantir aux abonnés, venus par E&R et par moi, que la ligne future du journal sera bien conforme à leurs attentes...
En conséquence de quoi je me retire et j’en préviens mes adhérents, militants et lecteurs.
Que puis-je faire d’autre ?
Il faut bien que vous compreniez en outre que l’entreprise Flash étant ultra déficitaire (contrairement à E&R et KK), les actionnaires, s’ils veulent gagner leur vie et ne pas perdre leur argent, n’ont donc d’autre choix que d’aller vendre le titre, soit à la pub, ce qui est exclu, soit à une structure qui a les moyens de payer.
Or, les abonnements de Flash stagnaient depuis un an autour de 2000 abonnés alors que l’équilibre est à 3000.
Pour atteindre cet objectif je proposais, moi, de "déringardiser et défrontiser" le titre pour aller chercher des abonnés sur la ligne E&R qui, elle, est en progression constante.
Les autres actionnaires, tous issus de la mouvance nationale la plus classique (National Hebdo) ont choisi le chemin inverse : soit le retour au ghetto de la presse frontiste.
Le dernier numéro, avec et Le Pen et Gollnisch en couverture, et moi poussé dehors sans élégance, le laisse déjà clairement sentir...
Voilà donc toute l’histoire.
Le site E&R étant déjà un journal numérique en soi, touchant plus de 15 000 personnes par jour (contre 2000 par mois à Flash, dont 40% venant directement d’E&R), nous allons donc, en attendant que la fortune nous permette de créer et de financer entièrement notre propre journal, nous consacrer à développer Kontre Kulture, un projet lui 100 % E&R, et d’avenir !
Bien à vous tous,
Le Président
Alain SORAL