Rencontre avec Pierre Hillard dans un café parisien
28 mars 2011 20:16, par resistancebelgeD’où tient-il le fait qu’en Islam, l’apostasie est une hérésie passible de mort ?? Il faut arrêter de lire Caroline Fourest, pcque le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y connait rien à la religion musulmane. Les conceptions chrétiennes moyenâgeuse qu’il défend avec tant de zèle fustigeaient au nom de la foi "l’hérésie mahométane" et prônait, au nnom de Dieu et de Jesus, les croisades qualifiées de guerre sainte (terme éminemment chrétien). Mais avec Vatican 2, tout çà change : dans un de ses actes officiels on peut y lire : "L’Eglise regarde avec estime les musulmans qui adorent le Dieu Un ... Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets divins... comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le Jour du Jugement où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne. Si au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimités se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans le Concile les exhorte à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle ainsi qu’à pratiquer et promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté." Et puis sur la séparation des deux ordres (spirituels et temporels), c’est beaucoup plus complexe que ce qu’il laisse entendre : il suffit de lire et d’étudier authentiquement l’Islam pour s’en convaincre. Enfin, si c’est le retour à une politique totalitaire et répressive (qui elle, brûlait littéralement les hérétiques) qu’il souhaite, alors on est mal barré. Je signale aussi au Professeur que la théologie de la libération (qui est tout le contraire de la théologie Paulinienne de domination de l’Eglise institutionnelle d’antan) est le fruit de Vatican 2. Théologie de la libération fustigée et condamnée je le rappelle, par le pâpe J-Paul 2 et le cardinal Retzinger. Je déteste les simplifications abusives. Si on apprécie Alain Soral, c’est pcqu’il saisit la complicité des choses, même si il arrive finalement à les dire avec une simplicité déconcertante et accessible.