Masques obligatoires dans les lieux publics clos : quel air respirerez-vous ?
21 juillet 2020 00:18, par LMCIl y a un biais méthodologique dans l’expérience, car de cette manière, on expire directement sur le tube à capteur, qui va se remplir anormalement de CO2 et faire calculer à l’appareil une mesure globale exagérée. Par ailleurs, lorsqu’on inspire, on ne ratisse pas que l’air à proximité, mais on attire de l’air aux abords du masque, qui sera plutôt pur, et qui viendra s’additionner au CO2 emprisonné, diminuant considérablement la proportion de CO2 dans le volume d’air inhalé.
La bonne méthode est d’acheter un oxymètre (appelé aussi oxymètre de pouls), qui permet de mesurer le taux de saturation d’oxygène dans le sang par interférométrie, en le mettant à un doigt. Il y a des modèles tout à fait suffisants à moins de 20€. Si le test est fait sur 2h (en notant par exemple le résultat toutes les 15 minutes), on constate une baisse inquiétante de l’oxygène dans le sang, déjà notable après peu de temps.
Subsidiairement, un masque à particules fines/charbon actif (aussi parfois appelé ffp3), avec un clapet anti-retour, permet, en milieu pollué, d’augmenter son taux d’oxygène dans le sang. Evidemment, on ne va pas se balader avec un truc qui ressemble à un masque à gaz, mais c’est tout de même intéressant et me conduit à vous inviter à faire vos propres tests. Il n’y a rien de plus valable ; et rien de plus simple !