Un journaliste infiltré pendant six mois balance sur la violence dans la police
5 septembre 2020 14:48, par FREDERIQUE".../...Je deviens un flic comme les autres, insensible et désabusé.../..."
Cet imbécile découvre que l’eau mouille...
De même qu’un médecin ou un chirurgien qui ne côtoient que la souffrance et doivent s’endurcir pour pouvoir continuer à exercer leur métier efficacement, la Police plongée quotidiennement dans un milieu où ne sévit que la violence doit aussi s’endurcir pour la même raison : éviter de dériver dans l’empathie totale, ce qui ne pourrait que la rendre inefficace sur le terrain.
Ce qui, visiblement, échappe à l’entendement de ce journaleux, dont le métier consiste à noircir du papier confortablement assis derrière son bureau...
Par ailleurs, il ne faudrait pas confondre le milieu qu’il a infiltré - sans doute la Police municipale - qui se contente, dans l’ensemble, de faire du chiffre avec des problèmes de """sécurité""" plutôt basiques, ce qui ne nécessite pas de formation exceptionnelle - et ne sert pas à grand chose, depuis que ce c** de Sarkozy a supprimé la Police de proximité - avec la Police qui est passée par l’Ecole Nationale Supérieure de Police, accèdera aux fonctions de commissaire ou d’officier, et gèrera bien autre chose que les petits dealers de shit du coin de la rue ou la racaille de base, celle qui exaspère tout le monde mais ne commet pas de crimes.
Quant aux brutes qui ont estropié les GJ avec un entrain et un zèle défiant l’imagination, ils étaient en général rattachés à l’Armée, dont la devise tient plutôt du "Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir".
Mais quoi qu’il en soit, toute la Police dans son ensemble devrait se souvenir de la définition de son rôle tel que défini en 1789 : "La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.", et là, c’est pas gagné...