Un professeur décapité en pleine rue après avoir montré des caricatures de Mahomet en classe
18 octobre 2020 14:14, par listenerSouvenir, souvenir ...
La Toussaint rouge, parfois appelée Toussaint sanglante, est le nom donné en France à la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Front de libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d’attentats en plusieurs endroits du territoire algérien, à l’époque sous administration française. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début de la guerre d’Algérie (1954-1962) et elle est devenue une fête nationale en Algérie. (sympathique comme pays, l’Algérie). Il faut entre autres massacres, en retenir un : l’attentat des gorges de Tighanimine.
Les victimes européennes les plus souvent citées sont un couple d’instituteurs, Guy et Janine Monnerot, mariés depuis deux mois, arrivés depuis une semaine de métropole pour enseigner volontairement à Tifelfel, localité du douar de Ghassira. Seuls Européens parmi les passagers, le 1er novembre, ils se trouvent, avec le caïd du douar M’Chouneche, Hadj Sadok, et des paysans se rendant au marché, dans l’autocar de la ligne Biskra-Arris, qui est arrêté vers 7 h du matin dans les gorges de Tighanimine par un groupe d’insurgés4.
Dans son livre La Guerre d’Algérie, Yves Courrière fait de cet épisode le récit suivant : le groupe de l’ALN est dirigé par Bachir Chihani (dit Si Messaoud, 1929-1955), dont le garde du corps, Mohammed Sbaïhi, est armé d’un pistolet-mitrailleur (mitraillette), les autres de fusils Mauser ou autres ; le caïd Hadj Sadok se rend à Arris pour rencontrer l’administrateur parce qu’il a reçu personnellement la proclamation du FLN, mais sa présence dans l’autocar n’est pas connue du commando, ni celle des deux Français ; ces trois passagers doivent sortir du car, puis un dialogue assez court s’engage entre Chihani et Sadok, qui refuse de se soumettre, puis réussit à sortir un pistolet 6,35 ; c’est pour parer cette menace contre Chihani que Mohammed Sbaïhi tire une rafale qui atteint les trois personnes.
L’opinion publique française triturée par les partis de gauche s’en est foutu, il faut le dire. Comme de toute la guerre en Algérie (Ah ! c’est con, la guerre etc...)
On rit moins, maintenant. La guerre est en France. Macron ne dit qu’une chose au fond : "je ne vous comprend pas".