Quand la gauche s’empare de la critique de l’art contemporain
14 février 2021 12:33, par La nuque roideCe n’est pas l’art qui perd tout sens car sans lien avec le Divin mais c’est la société, d’autant plus quand ses élites ne cessent d’ériger comme valeur dominante l’adoration envers la thune étant donné aujourd’hui toute valeur se mesurer à l’aune de la finance.
Les États-Unis, pas pays communautaire par hasard, étant l’exemple même d’une nation ayant fait de l’argent son dieu.
Marcel Duchamp est un artiste majeur au sein d’une république laïque, sa provocation n’aurait pas lieu d’être au sein d’une royauté et de son contre-pouvoir l’Église étant donné les multiples concepts marchands ne pas y pénétrer, au sein d’un monde laïque Marcel Duchamp est un artiste charnière, ouvrant la porte sur le monde du concept, sans d’ailleurs l’avoir voulu, car son intention est d’interpeller le bourgeois à qui il reproche de trouver beau toute œuvre artistique pour le simple fait de se trouver dans un musée, il pose donc une roue de bicyclette sur un tabouret, expose en 1913 le tout dans un musée histoire de dire :
vas-y, continue de dire c’est beau puisque dans un musée.
Ainsi naît le comble de la provocation dans un musée, laquelle provocation engendre l’art conceptuel, via le désir d’interpeller le visiteur sur le beau, sur la beauté, via, encore une fois, la provocation.
Duchamp se veut porteur de lumière, provocante, transgressive, subversive, dans le but d’instruire la conscience de ses semblables, mais son acte est dépassé, voir même corrompue, pour devenir une démarche artistique, à part entière, n’ayant plus aucun rapport avec le beau, avec qu’est-ce que le beau, mais avec la démarche elle-même, ainsi naît l’art conceptuel, car, pour faire vite, la c.i.a financée par les maîtres de l’usure-dette s’emploie à perdurer une culture sans lien avec le Divin, et ce, dans la zone nord-Atlantique et sa sphère économique assujettie.
Il est impossible de comprendre le monde occidental sans considérer le dégât des marchands du temple, qui ont pour aïeuls les pharisiens dont, Jésus, Dieu fait homme, formule à leur adresse : « votre maître est le diable ».
Il serait urgent de répondre à la question : depuis quand leur maître est-il le diable ?
De tout temps, l’art académique s’inscrit dans l’esprit du pouvoir, lequel cultive l’élitisme, en cela, les élites ont pour prétendu vertu de guider et instruire le peuple d’en bas, de fait, l’art contemporain ne saurait jouir d’une meilleur position pour faire valoir ses prétentions dont celle d’être incompris.