La science-fiction est un genre littéraire et artistique génial et visionnaire qui peut générer autant la peur de l’avenir et de la condition humaine, que l’espoir en un futur utopique ou au moins, non-dystopique.
Mais ce genre a été, comme tous les autres, corrompu par le mainstream, le prêt-à-penser que les élites destinent au peuple.
Ce qui pouvait être une mine de trouvailles imaginatives et inspirantes est aujourd’hui un fourre-tout consensuel pour geeks, dont la profondeur n’a plus rien à voir avec les écrits des Guieu, Asimov ou Andrevon.
Il suffit de comparer les vieux starwars (oui, les chipoteurs diront que c’est plus du space-opera que de la SF, mais on s’en fout) aux nouveaux.
Qu’éprouvait-on devant ceux des années 70 ? Un souffle épique et aventureux devant une remise-à-jour des aventures de Flash Gordon, décomplexées et optimistes, le tout saupoudré de westerns et de Chanbara japonais.
On disait que ça servait à vendre des jouets. Mais si ça n’avait été qu’une publicité géante, pourquoi ressentait-on cette impression d’avoir affaire à des personnages sympathiques et humains, dans un univers rendant son aspect fantastique plus percutant en l’ancrant dans un réalisme plus cru ?
Et qu’est-ce que l’on a aujourd’hui ? Une vraie publicité, créée par un yes-man et passée au crible du CA de Disney, mais ne servant plus à vendre des jouets mais des quotas ethniques, du féminisme castrateur du racisme anti-blanc à chaque seconde de métrage.
Et voilà comment on rend la rêverie de l’enfance détestable, comment on rend ce qui était positif hier, irregardable aujourd’hui, comment on encourage les gens à détester ce qu’ils ont aimé ... avant de les encourager à se détester eux-mêmes.