Quinze ans plus tard, le film d’Al Gore sur le climat s’avère être un tissu d’inexactitudes
19 septembre 2021 21:08, par Roland de Roncevauxvers l’An Mil, les Vickings baptisaient le Groenland "la terre verte", et le Canada le "Vinland", le pays du vin et de la vigne... il faisait beaucoup plus chaud, et c’est ce que les historiens appellent "l’optimum climatique médiéval"...
Le refroidissement a duré principalement de 1350 à 1850 (avec un pic vers 1700). C’est à cette époque que la Tamise ou la Seine gèlent, ce qui est parfaitement ciblé dans les chroniques historiques. Les glaciers des Alpes s’étendent, et envahissent des hameaux et fermes construits au moyen-âge (ce qui prouve bien que la limite de glace variait dans les Alpes selon les époques). C’est probablement ce refroidissement amorcé dès 13ème siècle qui a mis fin aux colonies Vikings au Canada et au Groenland). Vers 1800, il y avait encore un glacier dans les Vosges au-dessus de Gérardmer.
Le réchauffement s’est nettement amorcé en 1850. A cette époque, il y a 1,5 milliard d’humains et quelques manufactures à vapeur en Angleterre et en France... ce n’est donc pas l’activité industrielle humaine qui a enclenché le réchauffement actuel. C’est une oscillation naturelle.
Plus loin de nous, la Grotte Cosquer (dans les calanques de Marseille) était fréquentée par les hommes préhistoriques il y a 20 000 ans, au temps des grandes glaciations. Le niveau de l’eau était 120 mètres plus bas. Et l’entrée de la grotte se situe 37 mètres sous le niveau actuel de la mer. On voit bien que la masse de glace actuelle restante ne peut pas produire une telle hausse. Même si la mer montait d’un mètre, ce serait une bagatelle, car la plupart des régions se situent largement au-dessus d’1 mètre d’altitude.