"Le monde a une dette envers le peuple juif -oui c’est clair !- Or on aime pas avoir un créancier bien que ce créancier ne réclame rien"
tout l’esprit d’enfumage est là !
S’ils estiment n’avoir rien à réclamer, pourquoi revendiquer néanmoins une dette !?
Si "on ne les aime pas c’est parcequ’on leur emprunte de l’argent", on en déduit qu’ils sont forcément prêteur, ce qui est bien validé et entendu entre eux, puisqu’ils basculent immédiatement sur les termes dettes et créancier.
Or, Un créancier qui n’exigerait pas sa dette -au delà du fait que si vous en connaissez un vous m’appelez ! - n’est tout simplement pas un créancier mais un donneur qui se situerait dans le désintéressement. (c’est cadeau !)
Dès lors exiger du monde de la gratitude n’a pas lieu d’être, car elle ne peut exister qu’envers celui qui donne sans compter, se montre désintéressé et situe ces actes dans la gratuité. Ce n’est pas du tout le cas dans cet échange.
On peut même qualifier ce raisonnement de pervers au sens psychanalytique du terme.